Le « Challenge frugalité » chez les Compagnons du Devoir

Issu des assises du compagnonnage de 2019, le « Challenge frugalité » engage les compagnons dans une démarche « pour bâtir demain ». Le but de ce challenge soit que chaque communauté de Compagnons devienne plus frugale sur un sujet lié au développement durable.

Dans le grand ouest, les premières initiatives se mettent en place à Nantes, Rennes ou encore Saint-Nazaire.

Chez notre adhérent rennais, plusieurs initiatives sont en cours : la construction d’un poulailler pour recycler les déchets organiques des cuisines, la mise en place d’une application de covoiturage pour limiter les trajets en solitaires, l’instauration de repas végétariens réguliers pour que la consommation de viande ne soit plus systématique à chaque repas et la mise en place de réunions d’information avec le planning familial pour que les plus jeunes puissent discuter des problématiques sexuelles et affectives qu’ils peuvent rencontrer.

Projet de poulailler en cours de construction dans les ateliers de la maison de Rennes

Pour les jeunes de Rennes, il était important de faire de ce challenge une priorité et que les actions soient durables. Pour cela, ils se sont assurés de l’accord du délégué régional pour chaque action. Grâce à cela, ils ont appris que la mise en place d’un poulailler, par exemple, nécessitait l’autorisation de la ville et l’ont obtenue avant d’en lancer la réalisation en atelier. Une équipe composée de charpentiers a conçu tous les plan pour la construction pendant qu’une autre équipe a pris en charge la réalisation des différents devis pour le bois et les matériaux de couverture. Le poulailler devrait être levé pour la Saint-Joseph, la fête des charpentiers.

Les jeunes de Rennes mobilisés pour le « Challenge frugalité »

Dans cette communauté, une partie des cours du soir est dédiée au « Challenge frugalité ». La formatrice Sabine accompagne les jeunes pour qu’ils puissent tous exprimer leurs idées et prendre la parole librement : « Il est important que le formateur ne se positionne pas au-dessus des jeunes avec un savoir, mais que le contenu vienne des jeunes et que l’on travaille ensuite tous ensemble pour que les idées aboutissent ».